Accroupi derrière une toison du toit de la cafétaria, recroqueveillé dans son manteau à fourrure fétiche, l'air aguéri, Adam fixait sa montre. On est Dimanche, et aujourd'hui à cette heure, les pensionnaires étaient au foyer ou sortis en ville. Il faisait assez froid: le thermomètre indiquait -1°. A dire comme cela, on ne pouvait prévoir ce qu'Adam avait dans la tête. Enfin on se doute bien qu'il ne guette pas l'heure du déjeuner, surtout dans cette position-là. Par intermitences également, il levait les yeux vers le bâtiment des dortoirs situé a la perpendiculaire du refectoire.

- Plus que deux minutes.

Apparut alors un autre ado de la porte des dortoirs qu'Adam n'avait pas remarqué.

[HRPG : "Que vois-je? Mais oui! C'est lui! Richard!" Et oui, je suis de retour, désolé pour l'absence un peu longue, mais j'avais perdu l'envie, mais là, avec mon nouveau rang de modo, je me suis mis un gros coup de pied au derrière et je suis de nouveau sur mon clavier, alors on est partit, POWA!]

Dès que mes yeux se sont ouvert, j'ai tous de suite vu que quelque chose cloché. Déjà, les insultes, elles ne sont pas arrivées, chose impossibles avec mon hôte parasite qui m'accompagne, ensuite, mon esprit qui me semblait de nouveau libre, comme si une masse l'avait à tous jamais quitté. A force de réfléchir et de chercher une réponse plausible à cela, j'en suis arrivé à la conclusion très simple, Aoryane avait disparut!
Mais pour en être sure, il fallait que j'aille sur le terrain, je me suis donc dirigé vers un de mes portails et j'ai plongé tête la première dedans. Après un instant désagréable qui sembla durer une année entière, mes pieds touchèrent le sol dure et froid de la banquise. Une tour se trouvait non loin de ma position, j'ai courut dans sa direction et y est pénétré en toute hâte. J'y est entré un code et me suis fait téléporté dans le monde réel.
En sortant de l'usine, je fut éblouit par le sol blanc qui couvrait les arbres alentour, de la neige! Cela faisait longtemps que je n'en avait pas vu, mais je ne m'y intéressa guère, je pris ma tête dans mes mains et me suis concentré avec force pour essayer de déceler une présence autre que mon esprit. Je répéta cette action plusieurs fois avant de fendre mon visage d'un immense sourire et de m'écrier à vive voix :

"Il est partit! Enfin!"

Mon cœur rebondit plusieurs fois dans ma cache thoracique avant que je ne me calme. J'étais si heureux que je ne rappelle plus très bien ce que j'ai fait ensuite. Je crois avoir courut dans la ville, les gens me regarder bizarrement, ils se demandent encore qui était cet idiot je pense, et sans le vouloir, je me suis retrouvé devant le collège Kadic.
Et c'est à cet instant que ma joie s’effondra, car je vis quelqu'un marcher vers la cafétéria, quelqu'un que je connaissais très bien, puisqu'il s'agissait de moi. Je ne sais pas comment j'ai pus réagir aussi vite, ni pour quelle raison je me sentait responsable de ce qu'il faisait ici, mais je me suis précipité à sa poursuite.
Il montait les escalier pour accéder au toit lorsque je suis arrivé à la cafétéria, je me suis dirigé moi aussi vers les escaliers lorsqu’un cri retentit au dessus de ma tête, j'ai accourut aussi vite que possible. Arrivé en haut, un spectacle d’effroi me glaça le sang. Mon autre moi avait attaqué au couteau cet adolescent qui m'avait fait échouer ma mission la dernière fois.
Celui-ci baigné dans son sang, en se tenant la côte droite avec les deux mains. Je n'ai pas eu le temps de réagir que mon double se tourna vers moi, me regarda dans les yeux, ses yeux étaient rouges sang, lâcha son couteau, qui rebondit avec fracas sur le sol, me sourit étrangement et me dit avant de disparaitre dans un nuage de fumée grise :

"Bonne chance, Richard."

La porte derrière moi s'ouvrit avec fracas et l'imposant corps de Jim apparut comme par enchantement.

"C'est interdit ici, dites moi vos noms... Qu'est-ce que?"

Cette situation aurait put être comique si elle n’avait pas été aussi grave. Nous avions donc, un adolescent baignant dans son sang ayant la certitude d'avoir été agressé par un deuxième adolescent, celui-ci se trouvant devant lui avec un couteau couvert de sang posé à coté de lui regardant avec effroi un adulte se trouvant devant la porte de sortie, celui-ci étant le surveillant en charge de la sécurité du collège, le tout se passant sur le toit du réfectoire sans aucune issue possible. On pourrait pas faire pire!

"Je te connais toi! T'es le gamin qui a agressé la petite Uehara! Tu n'as toujours pas fait tes heures de colle que tu agresse à nouveau quelqu'un! Mais ça va pas ou quoi?"

Que pouvais-je faire? Tout portait à croire que c'était bien moi qui avait agressé Li, il n'en était rien pour autant... c'était Aoryane qui avait fait le coup, mais qui pourrait me croire? Personne ne pourrai croire quelqu'un lui annonçant la fuite de son double démoniaque, ça n'a pas de sens... Je devais surement me rendre, cela aurait été la meilleur chose à faire, mais je savais qu'Aoryane n'en restera pas là, il fallait que je fasse quelque chose!

"Tu viens avec moi, et tous de suite!"

Je me suis donc avancé vers lui, doucement, tout doucement, Li gémit de douleur derriére moi, Jim le regarda d'un air inquiet pendant une seconde, cela était bien plus que ce dont j'avais besoin. J'ai plongé en avant, je suis passé sous son gros bras, lui est donner un coup de coude dans les côtes avant de me précipiter dans l'escalier.
J'entends encore les injures qu'il me lança, mais je ne ralentit pas ma course, je me devais de retrouver Aoryane et de l'arrêter. Mais en bas de l'escalier, une nouvelle surprise allait m'accueillir les bras ouverts. Les Lyoko-guerriers et d'autres élèves s'étaient rassemblés là en attendant d'avoir des nouvelles de ce qui se passer sur le toit.
En me voyant débouler tel un démon en furie, les Lyoko-guerriers ne mirent pas longtemps à comprendre que j'étais la cause de ce remue-ménage. William tenta de s'interposer entre la sortie et moi, mais je n'allais pas lui laisser le temps de m’empêcher d'accomplir mon devoir. Je lui asséna un coup de pied fouetté au niveau de l'épaule, pour ne pas trop le blesser. Il recula, me laissant le passage.
Je courus le plus vite possible dans la cours, passant à coté du réfectoire, ignorant les cris de Jim et des Lyoko-guerriers dans mon dos, je ne me suis arrêté d'un seul coup que pour une raison : Un nouveau cri avait été poussé, plus violent et terrifiant que celui de Li. Aoryane avait encore frappé, je devais me dépêcher avant qu'un massacre soit commis!

Le lycée avait perdu sa tranquillité du Dimanche. En effet, un des élèves avait poignardé l’un de ses camarades qui fut transporté avec précaution par deux entreteneurs du lycée à l’infirmerie. L’agresseur, Richard Miliace, était encore en liberté et courrait afin qu’on ne puisse l’attraper.
L’infirmière Yolande eut un effroi concernant la blessure du jeune lycéen. Elle n’était pas profonde, heureusement, mais assez inquiétante. Qui sait si Adam n’aurait pas une veine sectionnée… de plus, il se tordait de douleur beaucoup plus frénétiquement que lorsqu’il était au toit et du sang ne cessait de sortir de sa blessure.

Appelez l’hôpital ! Et vite !

Avait crié madame Perraudin à monsieur Delmas le proviseur qui attendait dans le couloir. Mais ils étaient loin d’imaginer ne ce qui allait arriver…
Rosa, la dame de la cantine, poignardée au niveau du poumon. Elle était portée par les deux hommes d’entretien. Son tablier rose était couvert de sang, elle tremblait et semblait souffrir de partout.
Damné d’enfant ! Cette bonne femme toute souriante et sociale qu’elle était, elle ne ferait de mal à personne, même pas à une mouche !

Laissez-nous passer, elle est gravement blessée !
Mon dieu… s’écria Delmas, interloqué. Qui est-ce qu…
C’est ce nouveau lycéen, vous savez… Richard Miliace… il faut l’arrêter ! C'est un fou furieux !

Le principal ne semblait pas en croire ses yeux. Il savait que les antécédents de Richards étaient mystiques, mais jamais il n'aurait pu penser qu'il acceptait un fou à l'école. D'autant plus qu'il le trouvait même sympathique...

J’appelle l’hôpital tout de suite, et la police !
Non, non… n’appelez pas la…

Le principal n’entendit pas la supplication d’Adam, qui fut estompée par la douleur intenable de sa blessure.
Adam savait que Richard n’y était pour rien, et que c’était cet autre adolescent qui lui ressemblait comme deux gouttes d’eau qui devait être enfermé. Enfin, il ne pouvait rien faire pour le disculper, surtout dans cet état. Mais vraiment, comment avait-on fait pour en arriver là….

L'odeur du sang me fit frémir. Le couteau posait le long de ma jambe commença à trembler à cause de mon excitation. J'avais enfin essayer de tuer quelqu'un, ce jeune adolescent était coucher devant moi, à demi plier sur lui même à cause de la douleur. Quelle joie! Un bruit me fit me retourner, Richard se tenait devant moi, effrayé, comme je l'espérais!
Pendant un instant je voulus lui foncer dessus immédiatement et le tuer pour lui faire ressentir tous ce que je ressentais pour lui à cet instant, mais je sus me contrôler mes ardeurs et à garder mes envies de sang pour un peut plus tard. Je me devais de le faire souffrir tous comme il m'avait fait souffrir en m’empêchant de tuer tous ses pourceaux sur mon chemin!
J'avais eu le temps de réfléchir à cette situation avant d'arriver sur ce toit, j'allais donc appliqué mon plan à la lettre, j'allais pourrir sa misérable existence tranquille qu'il osait mener ici, autour de toutes ses proies potentielles! Je fis tomber mon couteau à terre, j’eus une peine au cœur en lâchant mon ami, mais je savais que je n'allais pas tarder à en retrouver un autre très vite.
Je ne pus m’empêcher de sortir une phrase toute faites à Richard avant de disparaitre en usant d'une nouvelle capacité que m'avait procuré mon nouveau "Maître", ce mot résonne trop creux à mon goût, il faudra que je m'occupe de ça aussi plus tard. Ma transformation me mena dans les cuisines du bâtiment juste en dessous, j'y trouvas mon bonheur, un autre couteau et une une nouvelle proie toute fraiche.
Elle fus surement très surprise en me voyant apparaitre de nulle part, mais elle le fut encore plus lorsque je lui fonça dessus et lui marqua le sein droit d'une tache d'elle n'allait pas oublier de sitôt. Elle s'écroula en hurlant, parfait, elle allait attirer encore plus de témoin pour les jeter sur les pas de Richard. Plusieurs élèves me virent sortir du réfectoire avec un couteau plein de sang entre les mains, ils s'enfuirent en courant à l'instant.
Je ris, tous ce sang, cette panique, cette folie qui m'entouraient, elles eurent raison de mon contrôle trop vite à mon goût. Je n'en pouvais plus! Je voulais le tuer! Là! Tous de suite! Sur l'heure! Où étais-tu? Richard! Je le vis, du coin de l’œil, courir vers les bois, poursuivit par les Lyoko-guerriers. Parfait cela fera un massacre général que j'allais adorer!
Je me transforma en fumée et me précipita sur Richard, il s'arrêta juste avant de me rentrer dedans, ses yeux me jetèrent des éclairs, il semblait furieux après moi, pour quelle raison? N'étais pas pour cela qu'il avait rejoint XANA, pour tuer des innocents et prendre ce monde dans sa paume? Ne serait-il qu'un lâche? Incapable de choisir sa propre voie?
William s'arréta juste à coté de nous et nous hurla, enfin plus à Richard qu'à moi même, une phrase qui me fit perdre l'ultime once de contrôle que j'avais encore :

"Qu'est-ce qui ce passe Richard ? T'as perdu un morceau de toi-même ? "

Comment? Comment osa-t-il? Moi? Un morceau de ce minable? Moi? Le plus puissant être qu'est porté cette maudite Terre? Moi? Le plus sanguinaire, le plus diabolique, le plus légendaire monstre qui existe? Moi? Apparenté avec ce clown? Cet adolescent incapable de gagner un combat sans mon aide? Jamais! Je n'accepta ça et j'ai attaqué sans réfléchir en hurlant :

"Ne m'insulte pas! c******!"

Une vive douleur dans les côtes m’indiqua que Richard avait réagit presque en même temps que moi, et qu'il m'avait attribué un formidable coup de pied fouetté sur le coté. Je fus repousser de plusieurs mètres avant de m’arrêter et de me relever avec la rage dans les yeux. J’observai Richard se placer juste à coté des Lyoko-guerriers, près à m'affronter avec leur aide.

"C'est donc ce camp que tu as choisit, Richard?"

Il n’eut même pas à acquiescer car je connaissais déjà sa réponse, je rigola malgré moi. Je les fixai avec courroux avant de lever les bras et de leur annoncer :

"Admirer donc, ma puissance renouvelée!"

La Terre se mis à trembler, une épaisse fumée noire m’entoura se mis à tournoyer puis disparut laissant sur mon corps, une armure noire et rouge. Je fis apparaitre une épée d'une taille moyen, presque un sabre japonais, totalement noire, je l'admirai quelques secondes avant d'annoncer son nom avec fierté :

"Ultime forme : Nihon'jin, Épée des ombres!"

Je bondis aussitôt sur mes ennemis, prêt pour un nouveau bain de sang!

Au détour d'une colline, une tour d'un halo rouge sur un territoire figé par la glace bleue. 
Des gardes du corps peu communs. Deux tarentules et deux blocs, accompagnés d'un invité de taille... Tatch. Un des ennemis les plus redoutés des lyokos-guerriers. XANA à depuis peu une nouvelle force de frappe qui compensait la perte du XANA-guerrier William. 
Son costume d'amiral rougeoyant comme la tour, éclairé par la glace numérique, sa grandeur peu commune, son imposante carrure, son képi portant une tête de mort, son regard vide et son sourire machiavélique le rendait plus effrayant que jamais. Même les monstres semblaient avoir peur de lui. 
A sa main, sa lance tenue obliquement, perpendiculaire au sol. Il n'attendait qu'une chose: que l'uns de ces morveux se pointe et qu'il puisse satisfaire les désirs de son maître XANA en tout serviteur dévoué qu'il était. Et son désir fut exaucé, car seulement trente minutes d'attentes furent nécessaires pour voir l'un des premiers inviter se pointer sur le col. Cette fois-ci ce n'était autre que la fille aux cheveux  roses, toute seule. Le XANA guerrier ne put s'empêcher de ricaner doucement quand il constata que les Lyoko-guerriers étaient de plus en plus négligeant.



Sur ces simples propos elle s’envola grâce à ses ailes lumineuses roses pour aller se cacher derrière la colline. Tatch ne perdit pas de temps, usa de son pouvoir de contrôle gravitationnel pour se mouvoir dans les airs à sa guise. Ce pouvoir était plutôt lent et lui renforçait son allure de super vilain avec sa cape volant au ciel. 
Aelita ne pensait sûrement pas qu'il l'avait remarqué, c'est pourquoi elle fut surprise lorsque Tatch s'empara de sa lance pour la viser de tout son entier. Mais il manqua de peu sa cible, la faisant s'abattre sur un bloc de glace qui se désintégra totalement. La jeune fille, surprise, regardait avec stupeur son attaquant. Sa voix rauque, doublée, comme celle d'un possédé, était effrayante.

Et tu pensais passer inaperçue... Aelita ?

Aoryane se tenait devant moi, ses yeux brulaient d'une haine sans limite, ses mains tremblaient légèrement lorsqu'il fit apparaitre son épée et il nous regardait avec une telle intensité que j'en est eu peur. A mes cotés se tenaient les Lyoko-guerriers, tous étaient prêt à se battre de toutes leur force. Soudain, il bondit avec rapidité, tel une bête sauvage sur ses proies.
Son épée fondit sur sa cible prioritaire, moi. Sa vitesse était incommensurable, et je me demande encore de quelle façon j'ai pu éviter cette attaque, j'ai plongé sur le coté en e réceptionnant sur une main avant de me redressé pour faire de nouveau face à mon double. Il ne tarda pas à répéter cette attaque, encore plus rapide et plus sauvage que la première.
C'est à ce moment que William choisit pour me venir en aide, ou juste pour attaquer Aoryane car il y voyait une opportunité, il sauta sur lui avec une vitesse sur-humaine, je soupçonné Jérémie d'en être responsable. Il balança son pied dans les cotes de notre ennemi, mais son armure amortit le choc et il n’eut pas de blessure.
Aoryane fit alors un bond en arrière pour observer ses six combattants. Il rigola doucement avant de prendre son épée à deux mains, la levé au-dessus de sa tête et l'abattre dans le vide avec force. Rien ne se passa, je rigola alors, m'imaginant de la gène que devait ressentir Aoryane pour cette action raté, mais mon rire s'étrangla bien vite.
Je crus être devenu partiellement aveugle, une grosse tache noire était apparut à l'endroit où son épée avait tranché, mais celle-ci grossit de plus en plus, engloutissant tous ce qui se trouvait autour de moi, je me suis reculé en criant au autre de faire attention, mais ils ne réagirent pas, ils se contentaient de me regarder bizarrement.
Je ne compris pas tous de suite, mais lorsqu'il se tournèrent vers moi en souriant comme des diables, je me rendis compte que quelque chose clochait. Aoryane avait disparut derriére la zone noire mais son rire retentit à mes oreilles comme s'il se trouvait à deux centimètres de mes tympans. Puis la zone grossissante m’atteignit et ainsi débuta mon cauchemar.
Car il s'agissait bien d'un cauchemar! Il n'est pas possible que des araignées grosses comme des noix de coco sortent du sol et du ciel, ni qu'elles puissent parler et exploser en une multitude de gros vers baveux lorsqu'elles rentrent en contact avec une de leurs congénères.
Il est encore moins possible que des adolescents puissent avoir les pupilles aussi noires, que leur rire soit aussi grave et que du feu sortent de leurs oreilles et de leur bouche. Ni qu'ils fassent apparaitre des crânes à chacun de leurs pas dans ce monde uniquement constitué de flammes et d'arbres morts.
Plus je voyais ce monde plus je sentais mes dernières forces partir et mon courage s'envoler. Je ne sais plus pendant combien de temps je suis resté dans ce monde, une minute, un jour, une année, une vie toute entière?
Tous ce dont je me souviens, c'est une vive douleur à l’arrière de la tête, une multitude d'étoiles passant devant mes yeux puis la tête de William apparaissant devant moi me hurlant de me lever. Le monde réel était revenu, Aoryane était toujours à la même place et je compris que c'était la capacité de son épée qui avait faillit me tuer.
Sans l'aide de William, je ne sais pas ce qui aurait put arriver, cependant je n'eus pas le temps de réfléchir pleinement à ce qui venait de ce passer, Aoryane avait de nouveau bondit dans la mêlée. Si Jérémie ne se dépêchait pas, on allait avoir du mal!

Tatch, en l'air, entouré d'une aura rouge d'anti gravité, redescendit sur le sol de glace. Son sourire et son regard, plus machiavéliques que jamais, il tendit sa main vers la Gardienne de Lyoko à quelques mètres de lui. Une sorte de vortex noir apparut dans sa main, tournant en forme de spirale.

Trou Noir !

Ce trou noir avait pour propriété d'aspirer tout ce que Tatch voulait pour enfin le dévirtualiser lorsqu'il rentrait en contact de la spirale. Aelita, pourtant située à plusieurs mètres, fut attirée malgrée elle vers la spirale. Elle avait pris pour résolution de s'accorcher à un rocher et luttait de toute ses forces en gémissant. Mais elle ne put résister plus longtemps, et elle fut attirée pûrement et simplement à une grande vitesse vers le trou noir. C'était une situation dramatique car, si Aelita ne pouvait désactiver la tour, Aoryane continuerait son épopée sanglante à travers lycée Kadic, qui avait déjà fait beaucoup de dégâts. Déjà, Adam Li, le lycéen en classe de première était dans une situation critique, sans parler de Rosa la dame de la cantine qui risquait de mourir d'une minute à l'autre. Etait-ce donc la fin ? Jérémie et sa bande de lyoko Guerriers avaient-ils atteint leurs limites ? Est-ce demain on pourra affirmer que les héros ont perdu face au mal ?
Tatch savourait cet instant, ricanant dans sa barbe. Mais il n'avait pas surveillé ses arrières et s'était laissé dominer par son sentiment de victoire. 
C'est à ce moment là qu'une ombre le survola. C'était un énorme bloc de glace entouré d'une aura rouge. Avant qu'il n'aie eu le temps de dire un simple mot, il fut dévirtualisé dans son entier quand celui-ci s'écrasa sur lui en un grondement singulier. 
Aelita était soulagée... C'était Yumi, avec son pouvoir de télékinésie qui en était venue à bout.

Ici, c'est moi la reine de la lévitation... ne l'oublie pas, captain.
Yumi ! criait Aelita, heureuse.
Allez dépêche-toi Aelita, grimpe dans la tour ! Moi je m'occupe du reste du comité...


Et Aelita courrait ainsi vers la tour, tandis que Yumi allait tenter de combattre deux blocs et deux kankrelats. Encore une fois de plus, XANA avait échoué. Mais il n'a pas encore dit son dernier mot. Déjà, à l'école Kadic, Aoryane redoublait d'intensité et, ayant piégé William, s'apprêtait à lui asséner un coup de couteau menaçant.